D’hier à aujourd’hui
Villeron en histoire
Plan et situation
Villeron est situé à environ 30 km au Nord-Est de Paris à la limite du Val d’Oise, de l’Oise et de la Seine et Marne. Nous sommes rattachés à la Préfecture de Cergy Pontoise et à la Sous-Préfecture de Sarcelles.
Notre village revendique sa ruralité avec ses 561 hectares essentiellement composés de terres agricoles (91.8%), le reste se répartissant entre habitations et surfaces industrielles.
Un des atouts de Villeron est sa proximité avec les grands axes routiers et l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle sans pour autant en connaître les désagréments.
Le village est regroupé autour de la Mairie, de l’école et de l’église avec quelques constructions plus éloignées en direction de la route départementale 317.
Le bois de Villeron protège le village de l’Autoroute A1. Cet écran de verdure, géré par la Communauté d’Agglomération est aménagé pour les promeneurs qui, au détour d’un sentier peuvent croiser lapins, biches et sangliers.
Villeron en images
Histoire
Pour vous présenter l’histoire de Villeron, nous nous sommes appuyés sur certains passages de “L’odeur du Terroir” écrit en 2002 par Monsieur Jean GOLINELLI, Président de l’Association Mauriac en Ile de France (cf Musée F. Mauriac à Vémars).
Les origines de Villeron
Une charte datée de 1219 fait référence à une terre de huit arpents “entre Villeron et Saint Germain“. Il y avait donc alors deux groupes d’habitations distincts.
Différentes sources anciennes font déjà référence à un « Villeron » sans que l’on puisse affirmer avec certitude s’il s’agit bien là de notre village. Est-ce le “Villerolum” dont parle en l’an 833 un acte de partage entre l’abbé HILDUIN et les moines de Saint-Denis ? Ou peut-être le “Villerolo” relevé dans un autre document de 862 des Archives Nationales. D’autres étymologies ont été avancées, comme Villa Rodingi, Villa Radulfi, Villa Rotunda, et même Villa Romanus, toutes plus fantaisistes les unes que les autres.
En toute bonne foi, convenons de notre ignorance pour ne retenir que la racine “Ville“, héritage à partir du Ve siècle de la villa gallo-romaine. Faute de traces datables qui pourraient être retrouvées à la faveur de travaux de terrassement, aucune de ces hypothèses ne peut être retenue et si entre le XIIe au XVe siècle les archives nous livrent bien des personnages dits “de Villeron”, peut-être seigneurs en partie, ils n’étaient assurément pas châtelains.
L’Église Saint-Germain d’Auxerre
L’église actuelle est dédiée à Saint Germain d’Auxerre lors de son transfert à Villeron aux environs de 1530 au bout de l’allée aujourd’hui dite « des Tilleuls ».
En 1877, François de Guilhermy y relève dix-huit pierres tumulaires, soit sept tombes de prêtres, neuf de fermiers-laboureurs et de leurs familles et celles de deux épouses de seigneurs. Après 350 ans de bons et loyaux services ce bâtiment mal fondé puis mal entretenu s’effondre en 1879.
L’église actuelle a été reconstruite sur le site actuel à partir de 1882 mais dès 1972 sa structure montre à nouveau des signes de faiblesse et des travaux urgents deviennent indispensables. Le co-financement par la commune, le département et une collecte auprès des paroissiens permet de réaliser les travaux de maçonnerie, de charpente et de couverture. Ils sont officiellement terminés le 8 octobre 1975.
Le Chateau
Le site de son implantation exclut toute idée défensive. Les ruines actuelles sont celles d’une maison de notable reconstruite par le Baron Roger construite à proximité ou sur les bases d’un château plus ancien dont la présence est attestée au XVIIIe siècle.
L’accès au site est aujourd’hui interdit en raison de sa dangerosité.
La Ferme de Vaulerent ou Vollerand
Les noms de Vollerand et Vaulerent cohabitent dans de nombreux écrits encore aujourd’hui mais il semble bien qu’il ne faille retenir que cette seconde appellation qui fait référence au Val de Laurent (déformation de Vau-Laurent du latin Vallis-Laurenti) qui se situe à l’origine de la vallée nord-sud s’écoulant dans le Croult.
Cette grange faisait partie des 11 exploitations agricoles appartenant au XIIIe siècle aux moines de l’Abbaye de Chaâlis située à environ 15 km de Villeron. Cet ensemble comprenait le très beau bâtiment que nous admirons aujourd’hui encore. Les moines convers exploitaient eux-mêmes la terre et abritaient leurs récoltes dans cette “cathédrale du blé“, dite à tort “grange dîmeresse“. Il s’agit de la plus grande grange cistercienne d’Ile de France et l’une des premières granges agricoles à être classée au titre des moments historiques dès 1889.
De nos jours, cette grange est la propriété de la famille Plasmans, exploitants agricoles qui commercialise sous la marque « Primanord », oignons et pommes de terre.
La grange de Vollerand s’associe certaines années aux Journées du Patrimoine et a déjà accueilli un concert classique dans ses murs.
Villeron aujourd’hui et demain…
Le Villeron que l’on connaît aujourd’hui a su évoluer en conservant son caractère rural. En 1968 le village s’est agrandi avec la construction d’un groupe de 15 habitations (rue de la Sucrerie) puis en 1983 avec 15 autres maisons regroupées en bordure du bois, la Résidence du Parc. En 1992, un troisième lotissement plus important, “Le Jardin Carré” est venu compléter l’ensemble.
Peu à peu, Villeron s’est transformé en veillant à garantir à ses habitants la tranquillité d’un village rural sans pour autant rester replié sur lui-même.
En 2014, plus de 20 ans après le dernier apport important de population, Villeron a répondu positivement aux injonctions des pouvoirs publics en lançant un programme immobilier ambitieux destiné à répondre au déficit croissant de logements sur le secteur. Ces nouvelles constructions se sont étalées sur plusieurs années et proposaient différents types de logements : maisons individuelles et appartements en accession à la propriété, habitat à loyer modéré. Cet apport de population nouvelle a permis de conserver notre école et même de développer le groupe scolaire existant pour accueillir les jeunes villeronnais dans les meilleures conditions.
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